Articles de tada-ima-dojo-sombreffe

Les derniers de 2009...

Un petit récapitulatif des grades réussis en ce début de saison 2009-2010

Olivier est 5e kyu depuis le 29 octobre, Adriano et Steve sont 4e kyu depuis le 24 septembre et le 29 octobre, les a suivis Jules qui est 3e kyu depuis le 26 novembre.

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Du côté des moins de 14 ans, Laure-Alix est jaune et blanc depuis le 19 décembre, Charlotte est 5e kyu depuis le 3 octobre, Amandine et Benoît depuis le 21 novembre.

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Toutes nos félicitations pour votre étude régulière et vos progrès sur le chemin de la voie.
Bonne continuation à tous.

Les 1ers de 2009 ...

Un petit récapitulatif des grades réussis la saison passée

Vincent et Adriano sont 5e kyu depuis les 7 et 12 mars, Jules est 4e kyu et Johann est 3e kyu depuis le 19 mars, les ont suivis Rosanna et Steve qui sont 5e kyu depuis les 4 et 9 avril

 


  
Du côté des moins de 14 ans, Charlotte et Benoît sont jaune et blanc depuis le 8 janvier, Amandine depuis le 2 avril, Laly et Nadège depuis le 9 avril, enfin Florent depuis le 15 mai.



Bravo à tous et bonne continuation.

Les derniers de 2008 ...

On passe au Vert ...


On se dit c'est pour les autres, non cette fois ci c'est à toi Eric d'ouvrir la "chasse" aux ceintures vertes. En effet, tu as réussi avec brio ton 3e kyu ce 2 octobre.


Tu as été suivi par Rudi "no stress" et Nico le 11 décembre.

Du côté des moins de 14 ans ...


Camille a réussi sa ceinture orange et jaune le 20 novembre.

Toutes nos félicitations pour votre travail assidu bien récompensé et bonne continuation dans cette voie.

Shoto ou le petit sabre.

Tous les pratiquants d'arts martiaux japonais connaissent la mythique paire de sabres des samouraïs qu'ils portaient à la ceinture. Si le Katana et le Wakizashi restent des références, on pratique assez peu avec un shoto en bois alors que le Bokken long reste la référence. C'est pourtant un petit Bokken intéressant à bien des égards qui vaut le détour.

Dans la classification par taille des lames japonaises, nous avons - du plus grand au plus petit - le tachi, le Katana, le wakizashi, le kodachi et le tanto. Si le wakizashi est connu, le kodachi l'est moins. En fait, le mot signifie littéralement « le petit des grands sabres » (小太刀). Il est trop court pour rentrer dans la classe des daito (grands sabres ou sabres longs, comme le Katana), mais trop long pour être un poignard ou une dague. S'il ne porte pas le nom de wakizachi c'est qu'il existe une différence profonde entre les deux lames. Le wakizashi est la copie, d'un tiers plus petit, du Katana et les deux sont toujours livrés par paire. Cet ensemble forme le Daisho (littéralement le grand et le petit), indissociable du guerrier japonais.

L'origine du wakizashi est assez tardive dans l'histoire japonaise. Il apparaît à la grande époque du tachi, pour compenser sa relative fragilité. En effet, les grandes lames cassaient parfois en fonction du choc reçu. Il fallait pouvoir sortir une lame « de secours » qui permette de frapper violemment, d'où le nom d'uchi Katana ou goshi Katana (littéralement, le sabre de frappe »). Ce sabre servait aussi à achever au sol un combattant ou à lui couper le cou, les Bushi étant de véritables chasseurs de tête, puisque celles-ci servaient à se faire valoir auprès de leur seigneur et à obtenir des récompenses en rapport avec leurs exploits.

Le Daisho signifie que la paire de sabres est identique en tous points, tant dans sa décoration, ses fourreaux (saya) que dans le respect des proportions. Toutefois, avec les époques, de nombreux tachi ont été raccourcis pour devenir des Katana et de nombreuses longues dagues (certains tanto pouvaient être assez longs) ont été montés comme wakizashi, en conséquence de quoi les paires étaient dépareillées, mais cela ne choquait pas l'esprit japonais pour lequel la qualité des lames compte plus que la simple ressemblance.

Le kodachi (ou kotachi, selon la transcription) en revanche est une lame seule, qui n'est pas obligatoirement accompagnée par une lame plus longue. Kodachi et wakizachi sont tous deux rangés parmi les shoto, c'est-à-dire les petits sabres (entre 1 et 2 shaku de long, soit environ deux pieds en mesure anglo-saxonne, équivalant à 60 cm). Il existe une raison historique à cela. Sous la période Edo, un édit du shogun stipulait que seuls les Bushi (que l'on n'appelait pas encore samouraï) avaient l'autorisation de porter une lame supérieure à deux shaku. Mais les marchands, les colporteurs et bien d'autres itinérants avaient besoin de se défendre sur les routes contre les bandits de grand chemin. Afin de ne pas enfreindre la loi et risquer les foudres des Bushi, les forgerons inventèrent le kodachi à destination du peuple.

Par ailleurs, le kodachi nécessitait moins de matière première, moins de travail, aussi était-il meilleur marché et donc plus abordable pour les bourses modestes. Comme les marchands étaient parfois bien plus riches qu'un pauvre Bushi, ils pouvaient avoir des kodachi à faire pâlir d'envie bien des guerriers. Certains kodachi conservés aujourd'hui ont un travail de forge, de polissage et de finitions bien supérieures à de nombreux wakizashi.

Les formes de kodachi sont assez variables. On en trouve d'assez droits, parce que le propriétaire n'était pas bien riche et que le forgeron ne se fatiguait pas à trouver une belle courbure pour le prix proposé. D'autres sont en revanche très courbes. Dans ce cas-là, il s'agit de simples soldats revenus à la vie civile, qui font monter la lame de leur naginata (le fauchard) sur une poignée. Du coup, le kodachi est devenu l'arme secondaire de prédilection de la piétaille dans les batailles, passant ainsi du monde civil au monde militaire. Il permettait aux soldats porteurs de naginata, yari (lance) ou plus tardivement mousquets (ancêtre du fusil) d'avoir une arme de main pour le corps à corps.

De nos jours, de nombreux Budo japonais, comme l'Aïkido, le Judo traditionnel, le Kenjutsu et quelques autres, utilisent dans leur entraînement le Bokken long (ou Bokuto, 木刀, littéralement sabre de bois), soit l'équivalent en bois du Katana. Mais le shoto en bois (ou shoto Bokken), est assez peu utilisé, voir franchement oublié. C'est un peu dommage, car il est historiquement lié aux arts martiaux. De plus, son utilisation permet d'ouvrir la pratique du Ken à de nouveaux horizons. Pourtant, pouvoir le porter à la ceinture en même temps que le Bokken permet de se rendre compte tout d'abord de ce que cela représente en termes de sensation, de volume dans la ceinture. Cela change aussi la façon de saisir et de dégainer le grand Bokken. Sa présence pose également la question de son dégainage et on comprend mieux pourquoi de nombreuses écoles de Kenjutsu proposent de le mettre à la ceinture avec tranchant vers le bas, afin de faciliter sa saisie.

Aujourd'hui on le retrouve dans la pratique de l'école Niten Ichi Ryu, de Miyamoto Musashi ou dans le Jodo Muso Shinden Ryu, puisque cette discipline serait issue de la rencontre entre Gonosuke et Musashi. En Aïkido, Saotome Senseï l'utilisait volontiers. On le retrouve aussi chez Yoshinobu Takeda (élève de Yamaguchi Senseï et non du Daïto Ryu). Le Katori Shinto Ryu utilise également cette arme. Mais seul l'art martial Kodachi-jutsu pratique exclusivement avec cette arme, comme son nom l'indique. Avec les deux Bokuto en mains, il est possible de se sentir rapidement emmêlé. Pourtant, il suffit de bloquer une attaque avec une lame (de préférence avec le shoto) tout en coupant avec l'autre pour comprendre l'importance de la pratique à deux lames. Cela n'empêche nullement de continuer à travailler en respectant le principe d'awase (harmonie) avec son partenaire.

Tiré de Aïkido magazine

Les derniers de la saison ...

Nous voici arrivé à la fin de notre année académique 2008 et nous félicitons nos amis Florian, Colin et Jonathan pour leur nouvelles couleurs.



Le jaune et blanc pour nos deux petits espiègles ...



et le jaune pour notre gros loulou de Marbais ...

Bravo à vous trois et en route vers de nouvelles aventures ...

On continue ...

Non Iris on ne t'oublie pas, ce 10 janvier 2008 tu as réussi ton 5e kyu.

  

Le 7 février c'est ton petit papa qui rejoignait la bande des 4e kyu suivi par Joël le 28 ...

  

Rémi ouvre le mois de mars et réussi son passage vers le jaune et blanc le 1er.

 

Les choses sérieuses vont commencer pour notre petite Aurélie puisqu'elle a fait la preuve devant ses professeurs ce 20 mars qu'elle pouvait accéder à son 1er kuy et tracer la route vers le 1er dan. Courage et persévère.



Et pour terminer la série, le 10 avril, Astrid nous a offert une belle prestation et a décroché sa ceinture jaune et blanche avec brio.

Toutes nos félicitations pour votre étude régulière et vos progrès sur le chemin de la voie. Bonne continuation à tous.

Le symbolisme des 7 plis du hakama.

Les pratiquants d'Aïkido qui portent le Hakama ont tous un jour ou l'autre râlé contre cet habit, surtout au moment de le plier ou de le repasser. Le nombre de plis imbriqués rend effectivement la tâche difficile, bien qu'avec un peu d'entraînement cela soit tout à fait possible. Mais au-delà de l'aspect pratique, il existe toute une symbolique des plis.
 

Sur un Hakama, vous avez sept plis, soit cinq devant et deux derrière qui se rabattent l'un vers l'autre. Faites attention à ne pas venir à l'entraînement après un repassage malencontreux. C'est parfois le cas lorsque vous l'avez mis au pressing. Si à l'origine de l'Aïkido le port du Hakama n'est pas codifié par l'obtention d'un grade, et que tous les styles étaient admis (de la soie au coton, du bleu sombre aux rayures) c'est parce que la tradition s'attache plus aux valeurs véhiculées par les plis. O Senseï ne manquait pas de rappeler à ses élèves que « Les sept plis du Hakama symbolisaient les sept vertus du Budo ». Détaillons-les et apprenons-les, car le fait de porter le Hakama sert à montrer aux autres que l'on suit les préceptes qu'il véhicule.

1. Jin (se lit djine) 仁: la bienveillance, la générosité : Cette vertu demande une attitude pleine d'attention pour autrui, sans considération d'origine, d'âge, de sexe, d'opinion ou de handicap. Il faut veiller à ne pas causer de trouble ou de peines inutiles pour soi et pour autrui.
 
2. Gi (se lit gui) 義: l'honneur, la justice : Le sens de l'honneur ne doit pas être mal placé et servir de prétexte à n'importe quelle action, notamment le duel. Il passe par le respect de soi et des autres. Il implique d'être fidèle à sa parole, à ses engagements et à son idéal. Le sens de gi c'est « avoir le sens du devoir, agir de manière juste ».
 
3. Rei (se lit reï) 礼: l'étiquette, la courtoisie : La politesse n'est que l'expression de l'intérêt sincère porté à autrui, quelle que soit sa position sociale, au travers des gestes et des d'attitudes pleines de respect. Le cérémonial et l'étiquette font partie de l'extériorisation de la politesse. Ils servent à offrir un cadre dans lequel le rapport aux autres, au
Dojo, à l'enseignant, est agréable et harmonieux.
 
4. Chi (se lit tchi) 智 : la sagesse, l'intelligence au sens de discernement : La sagesse est l'aptitude à n'accorder aux choses et aux évènements que l'importance qu'ils ont réellement, sans passion qui trouble le jugement. La sérénité qui en résulte permet de distinguer le positif et le négatif de toutes choses ou évènements, ce qui est une forme d'intelligence.
 
5. Shin (se lit chine) 信: la confiance, la sincérité : Elle est fondamentale dans les arts martiaux. Sans elle la pratique n'est qu'une simulation, voire une gesticulation inutile. Si on n'est pas sincère dans son travail, son respect aux autres, ses attaques, on se ment et on ne permet pas aux autres de progresser. L'engagement doit être total, permanent, sans équivoque car nous savons tous que l'illusion ne peut perdurer longtemps devant les exigences et le réalisme de la voie, et le regard des autres.
 
6. Chū (se lit tchū) 忠 : La loyauté, le respect : Voilà bien une valeur en voie de disparition dans notre société contemporaine, alors que l'argent ou les attraits du pouvoir permettent d'acheter les consciences et donc les loyautés. Cette valeur est pourtant la clé de voûte de nos arts martiaux : loyauté envers son professeur, envers les règles internes de son école, envers ses aînés, envers son
Dojo, envers ses armes et ses habits, envers le kamiza, et bien sûr envers le fondateur. C'est là le reflet de la rectitude du corps et de l'esprit du pratiquant.
 
7. 孝: La piété au sens filial (respect de la filiation, de l'héritage reçu): Il n'est pas question de religion ici, sinon nous serions dans les affres des luttes qui vont avec. Il faut comprendre piété dans le sens de respect profond et authentique des bases techniques, des codes, de son art martial, des aspects spirituel, historique et philosophique qui sous-tendent l'Aïkido.
 

Tiré de Aïkido magazine

Les 1ers de 2008 ...

Et oui, ils n'ont pas tardé à rejoindre leur aîné ...

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Damien et Rémy sont 4e kyu depuis le 3 janvier 2008, les ont suivis Nicolas et Johann le 5 janvier 

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Enfin Camille a changer le jaune et blanc pour le jaune et porte le grade de 5e kyu depuis le 17 janvier 2008.

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Bravo à tous et bonne continuation.

Sens et niveau des DAN de 1 à 8.

Considérations générales sur les perspectives techniques, morales, spirituelles de l'Aïkido

Shodan

SHO est le début, ce qui commence.Le corps commence enfin à répondre aux commandements et à reproduire les formes techniques. On commence à saisir une certaine idée de ce qu'est l'Aïkido. 11 faut alors s'efforcer de pratiquer ou de démontrer, lentement si nécessaire, mais en s'attachant à la précision et à l'exactitude.

Nidan

Au travail du I°` Dan on ajoute rapidité et puissance en même temps que l'on démontre une plus grande détermination mentale. Cela s'exprime chez le pratiquant par la sensation d'avoir progressé. Le jury doit ressentir ce progrès en constatant une clarté de la mise en forme et de l'orientation du travail.

Sandan

C'est le début de la compréhension du kokyu ryoku. L'entrée dans la dimension spirituelle de l'Aïkido. La finesse, la précision et l'efficacité technique commencent à se manifester. Il devient alors possible de transmettre ces qualités.

Yondan

A ce niveau techniquement avancé on commence à entrevoir les principes qui régissent les techniques. Il devient possible de conduire plus précisément les pratiquants sur la voie tracée par !e fondateur.

Godan

L'art respecte les principes et l'esprit, commençant à se dégager de la forme, ne reste plus prisonnier de l'aspect extérieur de la technique. De nouvelles solutions techniques apparaissent en fonction des situations.

Rokudan

La technique est brillante, le mouvement est fluide et puissant. Il doit s'imposer comme une évidence à celui qui regarde. La puissance et la disponibilité physique comme la limpidité du mental s'unissent sans ambiguïté dans le mouvement et s'expriment aussi dans la vie quotidienne.

Nanadan

L'Etre se débarrasse de ses obscurcissements et apparaît sous sa vraie nature ; il manifeste son vrai soi. Libre de tout attachement il éprouve la joie de vivre ici et maintenant.

Hachidan

Au-delà de la vie et de la mort l'esprit clair est ouvert, capable d'unifier les contraires, sans ennemi, il ne se bat pas. Sans combat, sans ennemi, il est le vainqueur éternel. Sans entrave il est libre, libre dans sa liberté. O Senseï disait « En face de l'ennemi il suffit que je me tienne debout sans rien de plus ». Sa vision englobe et harmonise la totalité. Mais rien ne s'arrête là. Même l'eau la plus pure peut pourrir dans une mare ; il ne faut jamais oublier l'esprit du débutant accomplissant son premier pas.

Tiré du site de la FFAB